dimanche 30 novembre 2008
Requiem pour ma gueule.
Tout est déprimant en ce moment. Seule la débauche me tiens éveillé. Les conneries, irréparables. Et le pire c'est que quelques jours après c'est passé, et j'en veux encore comme un crack addict qui touche le fond. Comme une rockstar en fin de carrière, sans public, qui vit d'une ancienne gloire éphémère. Passer à l'âge adulte c'est une mort. Chaque soirée est une brève renaissance. Un semblant de retour sur scène, comme avant. Il y a les potos qu'on aime, les groupies qu'on consomme et les substances qui permettent de vivre jusqu'au lendemain. On se réveille sans savoir où, sans se rappeler quoi et qui. Je m'en veux de toutes ces conneries. Je fais mal aux gens. On se fait tous mal. Et je jette les mots tels quels sur le clavier comme pour me laver de toute cette merde. Tout cela n'est qu'une fausse déprime. Juste une manière maladroite de m'excuser de souiller la vie, de la tromper dans les mots et les faits sans pouvoir l'expliquer. Requiem pour ma gueule. Qui va sauver mon âme? Personne. Comme pour tout le monde.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire