samedi 11 octobre 2008

Vicky Christina Barcelona.


Je n'ai vu que 2 films de Woody Allen je crois. Mais à chaque fois le film arrivait à point nommé.
Match point d'abord, à un moment de ma vie où mon avenir prenait de plus en plus d'importance mais semblait plus que jamais me filer entre les doigts. Le cynisme du film m'avait retourné au départ, or il finit par beaucoup m'amuser.
Pour Vicky Christina Barcelona; disons que cela concerne plus mes sentiments notamment envers la personne qui partage ma vie en ce moment. Pour faire simple, je me suis retrouvé dans certains personnages du film. Et bien sûr, ce fût contradictoire. J'en suis donc à me demander si ma situation actuelle me convient. Alors que j'aurais envie de vivre les moments présents avec insouciance et excès. Mon travail me plaît beaucoup mais l'image qu'il me revoit de moi ne me satisfait pas complètement. Je me console en me disant que je suis différent des gens qui m'entourent et que de toute façon, mon métier me plaît.
Non ce qui me perturbe le plus, c'est que la personne avec qui je me sens bien, que j'aime et avec qui j'ai choisis de vivre, ne correspond pas à mes désirs ni mes rêves. Cette personne instable à la recherche de stabilité, émotive, avec une vision très traditionnelle de la vie, me donne un amour exclusif dans lequel il m'arrive de me sentir prisonnier. Si bien que ces propos me semblent horribles à écrire. Je me sens sale de tout l'amour qu'on se porte.
Dans mes rêves, mais surtout dans la vie dans laquelle je me suis toujours imaginé, je suis libre, solitaire, vivant précipitamment ma vie entouré d'amis électrons, d'amours non partagés mais consumés...romantique, rock, urbain...
Il me faut toujours quelques secondes pour redescendre et me dire que quoiqu'il en soit je pense être heureux. Et ce qui me comble sur ma vie actuelle, c'est que malgré ce que je ressens maintenant, je suis sûr que si cela venait à s'arrêter j'en serais triste à mourir.

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